jeudi 21 février 2008

Moi j´zone. En Amazone...

Et toi ?

Où c´est qu´tu traine ? Dans quel pays ? Dans quel désert ? Dans quelle jungle de béton ou d´enfer vert ?

Dis moi tout, mon frère.

Moi ma zone, c´est l´Amazone. Là où l´araignée est plus réspectée qu´sa sainteté le Papelidé, là où Monseigneur le Varan prêche pour les serpents perché dans des arbres géants...

C´est un trip sous L.S.D, un revival d´Appocalypse Now, j´suis à la Poursuite d´un Diamant Vert, encore un rêve de gosse... C´est ça que j´suis en train de vivre depuis maintenant presque deux semaines.
Et ça vaut le coup.

Ouaip´

Bon, tout n´est pas si simple mon copain, tu t´en doute. Nous autre, les gars du vieux continent, nos tripes sont rarement constituées pour être à l´épreuve de la plus grande jungle du monde. Hier encore, je vidangeais sévèrement, comme dirait San Antonio. Des selles et du sang, dans la fosse d´une cabane d´indien. Petite maison perdue dans l´arrière pays d´Oriximina, chef lieu de l´une des régions Amazonique du Parà.
Mais ne nous en faisons pas. Rester humble, c´est la moindre des choses. Si souffrir un peu est le prix à payer à cette immensité pour pouvoir l´approcher, alors ok, je ne dirais rien. Au contraire, je trouve la taxe bien peu honéreuse en comparaison de ce que m´offre ici ma mère nature.
Généreuse, dangereuse, carrément somptueuse.
Jamais je ne l´ai sentie aussi grande et noble qu´aujourd´hui. J´ai bien eu un peu peur quand je crevais de fièvre dans mon pieu alors qu´il faisiat 40ºC dehors, mais puisque tout va mieux et que je peux enfin reprendre le chemin, j´éstime que j´ai mon visa pour l Amazonie maintenant.

Je n´ai pas écris depuis longtemps, je sais.
D´abord, le voyage en Amazone implique d´utiliser beaucoup le bateau, ça prend beaucoup de temps donc pas d´internet, et puis dans les bleds visités jusque là, il faut pas rêver, la communication d´avec la reste du monde est assez réduite.

Ça découle directement de mon choix de ne surtout pas rester dans les sentiers battus par les guides que j´ai d´ailleurs jeté depuis longtemps. Ma carte et mes rencontres m´aiguille, à la manière du couteau de Rahan.

Je ne savais plus trop comment appeler mes déambulations brésiliennes depuis quelques temps, ce n´était plus du tourisme... C´est du voyage, du vrai. Je suis seul, avec deux acolytes, à passer par là où l´on passe. Et c´est très cool. On à suivis quelques conseils, dont ceux de Gérard, un anthropologue rencontré à belém, qui nous ont bien aidé à ne pas suivre les meutes de touristes enragés par leur pseudos découvertes de terres vierges... Merci Gégé.

Depuis que j´ai commencé cette nouvelle étape, je me trimbale avec deux super bonshommes, Sam et Nico. Ces deux belges que j´ai rencontré à Belém, sont agronomes, autrement dit ils en connaissent un brin sur ce qui nous entoure ici. Pour moi c´est le pied, lors des sortis en forêts tout s´éclaircis autour de moi. Leur éxplications valent leur pesant d´or et surtout ils n´ont pas froids aux yeux. C´est comme ça qu´on déniche les béstioles et qu´on cause avec les perroquets.

C´est aussi comme ça que l´on fait des rencontres.

Mais ça, c´est plus de mon domaine.

Tout bêtement parceque c´est moi qui parle Portuguais, faut avouer que c´est bien pratique.
Et puis je suis assez sociable, il faut bien le dire, ce que réfuterons en bloc nos amis belges, mais vous connaissez certainement la légendaire mauvaise foi de ces gens du plat pays. ;)

Aujourd´hui je reprends non pas la mer, mais le fleuve, direction Manaus, peut être la dernière étape de mon voyage et là je viens de perdre mon temps à éssayer de mettre des photos sur le blog.

Hors, mon ami, tu sais comme moi que tant que nous ne changerons pas cet état de fait : "le temps c´est de l´argent."

Je suis donc obligé de te planter là, pour l´instant, il faut que j´aille faire mon sac.

Et puis peut être un peu coco, comme on dit ici !

J´vous embrasse parents, amis, chats. belle plante.

3 commentaires:

n’roll a dit…

tu es mon héros paul !

bisou

Unknown a dit…

Paul! toujours vivant?? pas de nouvelle depuis un bout de temps alors qu'on t'as laissé quelque part en Amazonie avec 40° de fièvre... n'aurais-tu aucune pitié pour ceux qui suivent ton périple de loin et qui s'inquiête? ^^ até garoto, cuida te neh? Beijo

Anonyme a dit…

Salut le fromage qui pue,

Alors, t'es con finalement t'as repris tes études ? En pure perte, crois-moi. Au Perou, c'est le pied, vraiment, faut venir, y'font de la bonne soupe pleine de patates !