lundi 4 février 2008

Not "Lost in translation", just "Lost"

Bonjour, chers lecteurs assidus et goulus.

Aujourd´hui, c´est de la ville de Recife que j´écris, la "Venise du Brésil" comme que les gars du coin y parlent.

Nous y reviendrons un autre jour (peut être auprès d´un bon feu en fumant une bonne pipe de bon tabac).

Bref,

Wopa ! (cri poussé par tout bon brésilien qui se respecte et qui sert un peu à tout)
Ouais, wopa ! C´est le cas de le dire, car mon voyage ne fût pas de tout repos... non non non, n´allez pas croire ça.

Comment dire ?

Disons que j´ai fait un petit détour imprévus.

De 2000 km.

Ça y´est c´est dit, ça fait du bien !

Et bien oui, ma bonne étoile m´a jouée un petit tour cette semaine. Sortir de Brasilia fût chose aisée, le stop au Brésil n´est certes pas une pratique courante, mais les routiers de toutes sortes se montrent plutôt sympas et je n´attend pas tant que ça sur le bord de la route. Trop sympas peut-être.

Les faits :

Je me décide enfin à reprendre la route mardi dernier, direction Recife. À peu près 1600 Km sépare Brasilia de ma déstination.
La fleure au fusil, je pars de bon matin de la maison de mon ami Thiago, qui m´a si gentiment acceuillis chez lui pendant mes quatre jours dans la capitale.
Aussi, pour me faciliter la tâche, je décide de me poster à un endroit stratégique si il en est, le "posto fiscal", la frontière entre l´état de Brasilia et du Goias. Petite pluie fine, les nuages grisonnes, Brasilia ne veut plus de moué, il est temps de partir.

Ainsi commence un périple à travers le Brésil, ce pays continent, qui dureras presque cinq jours...

Ce mardi matin, en attendant un camion pour arriver à bon port le plus vite possible, j´étais loin d´imaginer ce que j´allais endurer pendant la fin de la semaine à venir.

Rien de grave bien sûr. Rassure toi mon ami, ma mère, mon chat.

En somme, ton copain Plop monsieur à appris ce que le mot patience veut dire, à la dure, c´est à dire en la pratiquant, la patience.

Au bout d´une petite heure à demander au différent camioneurs de passage vers où se dirigent-ils, l´un d´entre eux, appelons Galèrio, me dit que "oui, ça pour sûr qu´il se dirige vers Recife", ou plus exactement vers une route très fréquentée par des camions qui vont direc´ là oû je veux aller.

"Super tope là copain."

Oui, on a tendance à ne pas faire la fine bouche, quand on voyage comme je le fais. La simple promesse d´un futur qui chante et de lendemains meilleurs, suffit à faire qu´on accepte certains plans, parfois sans réfléchir... En même temps, sur le coup, mon Galèrio avait l´air bien convaincus de ce qu´il m´avançait.

Donc je pars avec lui, direction la route merveilleuse qui va direc´ à Recife et sur laquelle j´aurais même pas besoin de demander, pour me faire embarquer dans une machine avec des roues et un moteur.

Seulement voilà, 24 heures de route non stop plus tard, Kiki,votre serviteur, est lâché par Mr Galério dans un bled au fin fond de l´état du Maranhão... Tout au nord du Brésil, 2000 bornes trop loin de ce qui était prévus... Vraiment nulle part.

Alors là, dans ces conditions, tu toussotte un peu, tu te gratte la tête, tu regarde très très loin (des fois que tu reconnaîtrais pas le coin) et au bout de cinq/dix minutes,le temps de comprendre ce qui t´arrive, tu te pose enfin LA question :

-"MAIS P++++ DE B++++ DE M++++ !!!! OÙ JE SUIS LÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀ ?????!!!!!!"

Question hautement philosophique. On est où ? qui est on ? Tout ça on se le demande souvent, mais là dans ma situation, le sens qu´elles ont pris était bien plus lourd de conséquences.

Lost, comme disent nos énemis les anglais.

Bon je continuerais plus tard, mon clavier est atroce et ici, internet coûte des sioux.

Sinon Recife, eh ben c´est pas de la gnognotte, c´est moi qui vous le dit.

Bisous goût bitume pour tout le monde.

3 commentaires:

agathe a dit…

houlala, t'as du te taper une bonne frousse mon petit coco !! Reposes toi donc quelques jours à Recife, là pour le coup tu l'as hyper giga mérité.
Bisous.
Ag

agathe a dit…

salut mon Polo ! Dis donc t'as du te taper une sacré frousse toi mon p'tit coco... Enfin là j'espère que tu vas te passer quelques jours réconfortants parce qu'on peut dire que tu les as sacrément mérité !
Bon courage.
Bisous.
Ag

agathe a dit…

Ha ben tiens ça avait marché la première fois?? Zut, je suis pas encore au point avec ces "commentaires de blog".