vendredi 16 mai 2008

Interlude



Un beau texte, éternel, malheureusement



Des armes , des chouettes, des brillantes
Des qu’il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu’il faut caresser comme pour le plaisir
L’autre, celui qui fait rêver les communiantes

Des armes bleues comme la terre
Des qu’il faut se garder au chaud au fond de l’âme
Dans les yeux, dans le coeur, dans les bras d’une femme
Qu’on garde au fond de soi comme on garde un mystère

Des armes au secret des jours
Sous l’herbe, dans le ciel et puis dans l’écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours

Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d’un vers français brillant comme une larme





Je sais que Ferré dénonce ici la Peine Capitale, mais ce pauvre homme qui traîne sa maison chaque jours que son Seigneur lui offre, n'est il pas un condamné ?

C'est un spectacle quotidien, ça se passe dans les grandes avenues de Rio, de São, de notre sacro-saint "village mondial".

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Grâce à ton blog j'entretiens ma saudade régulièrement, c'est bon de sentir le Brésil de nouveau, même si ce sont juste des mots et des images...
J'aime bien ta façon de raconter le Brésil, et de le vivre aussi, moi j'aurai pas osé alors c'est presque un voyage par procuration! (merde je suis juste une fille, et blanche aux yeux bleus avec ça...)
Tudo de bom para você, e va com Deus comme on dit par là-bas - et par ici aussi d'ailleurs.
Beijihnos!
Claire

Plop Monsieur a dit…

Merci Claire !

Alors à bientôt, au Mozambique, au Cap Vert ou aux Philippines !

Beijinhos para vc tb !